dimanche 1 juin 2014

Mon mois de mai beauté et kawai: au secours, je me girlifie!

Je sais, j'invente un nouveau verbe, mais bon après tout il y en a bien qui ont eu l'idée du selfie alors wtf...

Bref, depuis mon retour du Japon, je ne sais pas ce qui m'arrive, je suis devenue gaga aux produits de beauté, moi qui me contentait du minimum. Mon compte en banque a mal, très mal...
Ces derniers temps, justement, je n'ai pas eu beaucoup de temps libre et ça ne risque pas de s'arranger ô désespoir!
Rassurez-vous je me suis quand même réservée des week-ends pour souffler vu que je suis sagement restée chez moi pendant ces ponts de mai. En attendant pour destresser, je suis devenue monomaniaque du maquillage: crème, vernis, soin etc..

Donc, les produits de beauté. Je vous disais que je m'étais abonnée à My little box et que j'avais été déçue par cette première boite et son contenu.

La deuxième du mois de mai, My little week-end box, ne m'a pas davantage convenue:

My little week-end box, mois de mai 
Tellement pas, que je me suis désabonnée. Parce que bon, le produit Dove vendu 4 euros en supermarché et avec la mention "échantillon gratuit, ne peut être vendu", franchement c'est du foutage de g***.
Donc bye bye MLB.

Du coup, je me suis inscrite à ma boite à beauté dont je vous parlerai quand je l'aurai reçue!


Côté crèmes, j'ai trouvé mon graal de l'hydratation: Oolution glow up, produits certifiés bio, un vrai régal pour ma peau!

Oolution glow up, mon coup de coeur beauté
33 euros le flacon, je sais ça fait un peu mal, mais avec tous les problèmes de peau que j'ai eu, je fais un effort de ce côté là et je ne peux plus m'en passer! Il ne me fait pas briller, il donne un effet lisse à ma peau,  exit boutons rouges et petites imperfections!

J'ai aussi découvert le concept de BB crème (oui je sais, j'ai mille ans de retard...). Vu que je me suis convertie aux produits bio (essayez, c'est une religion très sympa!), j'ai testé et adopté la BB crème Bio de Nuxe.

BB crème bio Nuxe 

Je n'y croyais pas mais en effet, le côté peau de pêche a bien lieu, ça cache mes imperfections et ça m'hydrate en même temps. Incredible!!! 15 euros, c'est raisonnable me semble-t-il...


Côté ongles avec ce temps pourri à Paris (oh ça rime), j'ai décidé de faire dans la fantaisie et de mettre de la couleur sur mes doigts! Comme ça à chaque fois que je vois mes mains, je souris bêtement :-)

Gel nail et petites décorations. Séchage pas encore fini d'où les magnifiques débordements de vernis!

Le printemps sur mes doigts!

 Pour rendre mon boulot moins pénible, j'ai régressé de 10 ans:

Des petits accessoires tous choupinou pour voir le boulot en mille couleurs

Et parce que j'ai follement besoin de rêver ces derniers temps en attendant mes petits week-ends, je passe le message à tout le monde!

Mon joli pendentif dream...

 A bientôt, pour vous raconter mes petits voyages et autres futilités en tout genre!


dimanche 27 avril 2014

I'm back en images. Un peu de Paris, Berlin, Tokyo etc...

Près de deux mois que je n'avais pas touché au blog....gros mea culpa !
Je suis donc de retour en France, le temps est passé à une allure folle, réinscriptions un peu partout, reprise rapide et retour à ma vie parisienne...

I'm back et je vais la liker cette ville!

Du coup petit récapitulatif en images:


Petit week-end à Berlin de 3 jours fin mars:

C'était mon troisième passage dans cette ville que j'adore (s'il y a bien un endroit où je pourrais vivre, c'est ici). Du coup, pas de visite à outrance, le motif de la visite étant des retrouvailles entre une dizaine d'amis et non pas un week-end culturel.
On en quand même profité pour se balader et visiter quelques places.

Je vous conseille fortement ce tour, tout particulièrement s'il fait beau:
http://www.newberlintours.com/daily-tours/free-tour.html

Il se fait à pied et c'est gratuit. Ca dure 3 heures et vous donnez simplement le pourboire que vous voulez à la fin.
Les guides sont vraiment très sympas, vous donnent de bonnes explications bourrées d'anecdotes. (Saviez-vous qu'Hitler n'avait qu'une testicule??? Moi non. Ma vie ne sera plus jamais la même.)


L'incontournable currywurst
 Berlin est connu pour ses brunchs. Nous avons dégoté une super adresse pas loin de notre hôtel, je ne peux que vous la recommander!! 
Alpenstueck, SchroederstrSe 1, Mitte

Le fitness brunch (le fromage et la charcuterie le matin, j'ai du mal). On s'est bien foutu de moi mais c'était délicieux!

Jalouse depuis un an des box que mes copines recevaient, j'ai cédé. Ce qui me vaut deux abonnements, la thé box et My little box. Je ne garderais pas les deux en même temps, mais j'avais follement envie d'essayer. Je dois admettre que mon coeur balance pour la thé box!
(J'ai d'ailleurs eu vent de la makiato box qui mélange le thé, le café et le chocolat. Je sens que je la testerai aussi bientôt!)

Le thé box du mois de mars. Je suis conquise!
My little box du mois d'avril. Un peu déçue mais je lui laisse une deuxième chance au mois de mai!

Qui dit retour à la vie parisienne, dit se la jouer bobo et se faire des expos!

Cartier-Bresson




L'expo Cartier-Bresson à Pompidou. Très intéressante malgré une foule inévitable et un prix tout de même rebutant: 11 euros...








Great black music à la cité de la musique



Great black music à la Villette. Rien qu'au titre, on se demande ce que ça veut dire: ça comprend quoi?
Malgré un concept de l'aménagement de l'expo intéressant (baladeur sur les oreilles et écrans un peu partout), on s'y perd parce que justement le sujet est trop large.





Et parce que quand même, même si je suis heureuse d'être de retour à Paris, le Japon me manque.
Alors zou, je file à Opéra me faire un petit restau!


Taishoken 3 - Izakaya:

Prix raisonnable pour un menu: gyoza, soupe miso, riz et tonkatsu!
Taishoken 3
 Chez Miki:
Il est vrai que la cuisine est élaborée et délicieuse mais le prix me semble tout de même élevé:
11 euros le cheese cake et près de 17 euros le tonkatsu!

Chez Miki - Tonkatsu

Chez Miki- Cheese cake au thé vert, une pure merveille



Et le week-end dernier entre deux énormes oeufs au chocolat, je suis allée voir Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?

J'avais lu plusieurs critiques élogieuses la désignant comme une très bonne comédie depuis Intouchable. J'avais surtout envie de voir ce film puisqu'il y a l'humoriste Frédéric Chau qui faisait partie de la troupe du Jamel comedy club et qu'il me faisait beaucoup rire.

Au final, le final est sympa mais quand même un peu concon. Les critiques étant tellement bonnes, je pense surtout que mes attentes étaient un peu trop élevées! Mais on passe quand même un bon moment.

Et voilà pour le petit récapitulatif!
A tantôt!

mardi 18 février 2014

Andy dis-moi oui et autres chinoiseries du week-end

J'espère que vous appréciez le jeu de mots de la part d'une franco-jap.
Bref sur ce, ce week-end c'était la saint-valentin blablabla, la grosse tempête de neige et mon avant-avant dernier week-end avant le grand départ.

Donc vendredi.
J'étais censé allée au Mori Art Museum voir l'expo d'Andy Warhol mais en raison de la tempête de neige on a décidé de reporter et de rester chez nous plutôt que d'être coincés dans les transports pendant des heures. On a déjà eu une tempête il y a une semaine, avec 27 centimètres de neige en ville, chose qui n'est pas arrivée depuis 50 ans. Du coup, trains, avions, villes, tout est chamboulé, j'ai même certains potes qui ont dû improviser un petit camping dans les halls d'aéroport, suspension de lignes de tout type oblige. Ceci dit, y'en a qui s'éclate:

Hachiko a un nouvel ami. Source: Japan today


Ayant réalisé sur facebook que c'est la Saint Valentin, je me mets en mode "just the two of us", moi et mon ordi (oui, moi d'abord). Je me mate deux films bien niais histoire de me mettre dans l'ambiance, un bon thé et hop sous la couette.
Au menu donc, Amour et turbulences avec Nicolas Bedos et Un bonheur n'arrive jamais seul avec Sophie Marceau et Gad Elmaleh. Le premier était pas mal et a le mérite de changer le déroulement de la love story classique (retrouver son ex dans un avion et baser 1h30 d'histoire dedans c'est plutôt fort) et le deuxième était franchement guimauve mais bon, c'était un peu le but du soir.

Oui, moi aussi je m'aime

Samedi, retrouvaille de famille où à 15h on se retrouve à ouvrir trois bouteilles de vin, avec bourratitude glande totale et sans culpabilité aucune.
J'ai quand même réussir à finir mon livre, Les règles du jeu d'Amor Towles.

Ce qui m'a attiré:
Le livre a obtenu le prix Scott Fitzgerald et j'aime beaucoup cet auteur. 
L'histoire avait l'air de ressembler à Rien n'est trop beau, en plus profond.  
Amor Towles est un homme, j'étais curieuse de voir ce que ça donnait.
La couverture était jolie. Oui, ça tient pas à grand chose.

L'obtention d'un prix Scott Fitzerald associe tout de suite le présent ouvrage avec ceux de l'auteur de référence. Du coup c'est un peu traître car on s'attend  à retrouver un peu la même chose. Certes, on retrouve l'ambiance si particulière à Fitzerald mais on est loin d'un Tendre est la nuit que j'adore. J'ai adoré les 50 premières pages, les 50 dernières, entre, je me suis un peu ennuyée. Les personnages sont très intéressants et auraient mérité d'être plus approfondis mais creusés un peu trop tard. Les dernières parties du livre en revanche sont belles. En gros, je le conseille pour ceux qui on lu tous les ouvrages de Fitzerald et qui veulent retrouver la même ambiance.

Dimanche, retrouvaille avec un professeur que j'ai rencontré cette année, qui m'a offert des goodies d'une université qui n'était pas la mienne, et à qui je ne risque pas de manquer car, jugez plutôt:

Etre dans un café.
Appuyer sur le bouton incendie au lieu des toilettes (juste à côté, mais quelle idée).
Faire évacuer toute la salle.
Ou comment laisser un souvenir impérissable.

Au moins était-il mort de rire.

La pub omniprésente dans le métro et qu'on ne peut rater
Puis le soir, enfin, expo d'Andy Warhol. Oui ça fait deux fois en un article que j'en parle mais il y a quelques années, il y en avait une à Paris au Grand Palais durant plusieurs mois avec à chaque fois une queue énorme (sans sous-entendu), sous la pluie, le froid, le brouillard, la grogne parisienne et sortez les violons pour Cosette svp. Hors de question de poireauter en plein mois frileux.

Du coup, je voulais, vraiment, vraiment la faire à Tokyo au cas où vous auriez pas compris.
C'était top, l'expo était vraiment bien agencée, j'ai beaucoup appris sur l'artiste que finalement je ne connaissais pas vraiment hormis la fameuse Maryline.
Malheureusement interdiction de prendre des photos à l'intérieur, ce qui est compréhensible. Ce qui l'est un peu moins, c'est quand un gars s'est fait rabroué pour dessiner au crayon sur son calepin une des œuvres. Bon.

Voilà c'était mon week-end en mode "ma vie est tout à fait fascinante".

jeudi 13 février 2014

2014, porte moi chance en amour

Je suis assez superstitieuse. Pas trop non plus, mais un peu quand même (et non je ne suis pas bretonne). Au Japon, à la nouvelle année, on achète des amulettes, des omamori. On la porte sur soi pour nous protéger et nous amener la chance. Ca dure un an, et à la nouvelle année suivante, on ramène les amulettes au temple pour les brûler et en prendre de nouveaux.
(Oui, il parait qu'ils les brûlent vraiment et qu'ils ne les remettent pas sur les stands après. Je suis vraiment vilaine).

Ce sont des petits sachets avec des prières écrites à l'intérieur, et sous aucun prétexte il ne faut ouvrir le sachet. En règle général, dessus, il y a le nom du temple où vous l'avez acheté et le type de protection que vous avez demandé.
Il y a plusieurs types d'omamori: pour la santé, le succès professionnel, académique, la sûreté dans les transports, l'amour, une grossesse désirée, la prospérité familiale...

 Cette année et comme tous les ans, j'en ai pris deux: un pour le succès professionnel et un pour l'amour. Vous devinerez facilement lequel est lequel...

Omamori- Du temple Kinkakuji, le pavillon d'or

Et donc, j'ai une petite anecdote à vous raconter:

En janvier 2011, (trois ans déjà!), mon patron japonais m'a offert un omamori. Heureuse, j'ai quand même été surprise par le type d'omamori. C'était pour l'amour.  Parce que, dixit, il était temps que j'ai un copain. Mais heu. Alors franchement j'ai oscillé entre le fou rire et être vexée, mais sachant que son intention n'était pas mauvaise, j'ai préféré en rire.

Il faut dire qu'il a une fille qui a sensiblement le même profil que moi, et il a certainement jugé bon que notre période de célibat était terminée et qu'il était temps de se ranger un peu. Bon, bref, ça a bien fait rire mon entourage et moi aussi. C'était la première fois que j'avais un omamori d'amour (que c'est mignon).

Deux mois plus tard, pouf, j'étais maquée. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Cette année là, c'est l'année du lapin. Et lapin c'est mon signe. En astrologie chinoise, quand l'année correspond à votre signe, autant vous dire que c'est la fête et que vous avez des supers pouvoirs la méga chance, c'est parti, on en profite. Et j'avoue, cette année a été géniale, sur absolument tous les plans.

En janvier 2012, mon père me ramène du Japon un omamori d'amour (bah oui, pas folle, moi je veux tout pareil qu'en 2011). Sauf que ce omamori ne ressemble pas du tout au traditionnel, c'est deux fleurs attachées ensemble. Un mois plus tard, le omamori est cassé, une fleur s'est détachée je-ne-sais où.
En février 2012, on a rompu. Cette relation a duré un an, le temps d'un omamori.
En 2012 c'est l'année du dragon, mais surtout l'année qui suit votre super année, vous "perdez" certaines choses, pour compenser toute la chance que vous avez eu l'année précédente. C'est l'équilibre. En 2012, j'ai donc perdu l'amour (l'amour, c'est un bien grand mot). Coïncidence? Je ne crois pas.

Et vous savez quoi ? Cet été j'ai appris que le omamori ramené tous les ans par mon père n'est en fait pas du tout une amulette pour l'amour. Je ne sais pas ce que ça représente, mais la protection pour l'amour n'est pas vendue dans le temple à côté de chez mes grand-parents.

Je vous jure que j'étais furax. Pas tant pour le type d'amulette que pour le mensonge.Tout ça parce qu'il avait la flemme d'aller dans un autre temple pour m'en trouver un vrai. N'empêche qu'il était tout penaud après et qu'il avait quand même honte. Et non, j'ai pas culpabilisé pour un poil.

Cet été, j'ai donc eu une révélation. Pas étonnant que ça merde en amour depuis 2012 avec un faussaire d'omamori. Coïncidence ? Je vous le répète, je ne crois pas.

Alors, avec une aussi jolie amulette rose cette année, j'espère bien récupérer ce que le dragon m'a volé et que la chance en amour sera de mon côté (mais aussi le succès pro hein! Girl power toussa toussa). 2014, j'espère que tu seras à la hauteur. Sinon ça va chier.


Skinfood, test 2: masque au sucre et rouge à lèvres à la tomate


Allez-y rigolez, rigolez. Tomate et sucre ? Moi je dis why not!
Les boutiques n'existant pas en Europe, je profite de mes derniers jours au Japon pour faire un peu ce que je ne pourrais pas en France: me maquiller avec des aliments.


Boutique Skin food-Shinjuku
J'ai donc repéré une boutique à Shinjuku, qui en réalité ressemblait presque trait pour trait à celle en Corée.
La boutique est un peu dure à repérer car elle se trouve dans un dédale de magasins en tout genre et c'est bien dur de ne pas s'arrêter en chemin. J'ai quand même mis une heure avant d'atteindre ma cible.
Oui, je sais, je suis faible, je vous l'avais déjà dit.

Vous pourrez donc retrouver cette boutique à:
Lumine est building, étage B1, 
3-38-1 shinjuku-ku, Tokyo
 Impossible de la rater.

Donc, j'ai été très raisonnable je n'ai acheté que deux produits: un masque au sucre à la fraise et un rouge à lèvres à la tomate.

Alors ça donne quoi?

Le masque black sugar strawberry wash off:

Skin food- Masque au sucre et à la fraise

Côté composition: les éléments principaux sont la fraise et sucre brun.
A base de fraise, celle-ci a pour but de resserrer les pores et détoxifier, et donc à un plus joli éclat de peau.

L'aspect ressemble à de la confiture, ce qui nous fait retomber en enfance. Ca donne la pêche, le pot est tout mignon et l'odeur, ô odeur. L'odeur est à tomber. Ca sent vraiment la fraise, et pour le coup je me la mangerais bien moi cette pseudo confiture.
Mais à défaut d'atterir dans mon ventre c'est sur mon visage qu'elle va aller.

La texture est très agréable à manier et épaisse juste comme il faut.
On sent bien les pépins de fraise et c'est du coup très agréable de masser son visage. Si vous avez la peau sensible vous n'êtes pas obligé de le faire, mais comme c'est rigolo, je l'ai fait. Oui, il m'en faut pas beaucoup. Donc, on masse et on laisse poser.

Après 20 minutes, résultat:
Après le rincage, j'applique ma crème hydratante et je contemple le résultat. C'est, à vrai dire, assez efficace pour ma part. Les peaux mortes sont éliminées et la peau est incroyablement douce. C'est ce qui m'a le plus surpris. En plus vous sentez toujours bon.
Côté resserrage des pores, pas de miracle, mais j'ai rarement vu un produit me satisfaisant de ce côté-là. En revanche, l'effet nettoyage est bien présent.
Test validé donc.

Converti en euros, environ 10-12 euros les 100g. 

Produit n°2: le rouge à lèvres tomate jelly lip



Alors pour le rouge, le choix a été délicat.
Je n'en porte jamais et je voulais une couleur peu flashy, qui tend vers le naturel tout en égayant mon visage. Qui a dit chiante ? Mais non je ne suis pas chiante, juste un peu exigeante. Mais un peu seulement. Ce que j'ai beaucoup aimé dans la boutique c'est qu'on peut essayer le rouge à lèvres. Et ça c'est juste génial parce que ça permet de se rendre compte du résultat en live.
Attention, pas en mode cracra, le stick passe de lèvres en lèvres, mais de manière pro.
La vendeuse coupe un petit morceau du rouge à lèvres sur une petite plaque et vous l'applique ensuite avec un pinceau. Bref, un chouchoutage d'une minute, c'est toujours la bienvenue.

Aspect:
Le stick allie le gloss et le côté plus mat d'un rouge à lèvres classique.
Quand je dis gloss, ça n'est pas synonyme de bouche mouillée qui luit à dix mètres. Non c'est un petit éclat discret sur vos lèvres qui égaye votre visage de manière très classe.
La couleur est rosée et en effet ça fait assez naturel et portable en milieu pro. Qui plus est il ne dessèche pas les lèvres et reste longtemps. Et ça c'était le critère principal, sachant que j'ai les lèvres très sèches et que je me mets du baume toutes les 5 mn.

L'odeur là aussi, est à tomber. Et non ça ne sent pas la tomate, mais le sucré. Le moins, c'est le style du stick qui ne fait pas très classe je trouve, un peu gamine. 

Test n°2 validée.
Environ 7 euros les 4g. C'est mon coup de coeur et définitivement mon rouge à lèvre préféré.

Vous l'avez compris, c'est la deuxième fois que je succombe aux produits de skin food. Je rachèterais définitivement ces deux produits sans hésiter.

J’essaierais bien de faire par moi-même des produits de beauté naturels mais fainéante occupée comme je suis, je passe mon tour.  C'est donc avec un teint de poupée et les lèvres joliment rosies que je suis sortie de chez moi.

Je suis partie, toute guillerette, et après tout n'est-ce pas la plus jolie des façons que d'être joyeuse, sans vraie raison particulière.


mercredi 12 février 2014

Scandal! Judy Smith et sa vie tournée en série TV

Et en ces jours d'hiver, froid et où la nuit tombe bien vite (oui, février est le mois le plus froid au Japon), je suis plus tentée de rester au chaud sous ma couette après dîner que gambader dehors.

C'est donc l'excuse parfaite pour mater des bonnes (et moins bonnes) séries TV.
Je veux donc vous faire partager ma dernière trouvaille et énorme coup de coeur: Scandal.



Pourquoi j'aime Scandal?

Leurs personnages:
Déjà, le personnage principal, Olivia Pope.
Parce que c'est une femme mise à l'honneur, noire et habilement mise en avant: elle est belle, intelligente et talentueuse (et terriblement bien sapée) et pas du tout emballée dans le package je suis une femme forte et donc forcément castratrice. C'est un habile mélange qui nous donne nous aussi envie de bosser pour Olivia Pope. Olivia, give me a job.

Ses collègues, hommes et femmes. On fait dans la parité, ils ont chacun leur caractère et représentent assez bien l'ensemble des opinions qui peuvent apparaître sur un sujet donné.
J'avoue j'ai craqué sur le président même si au départ j'ai pas compris l'attrait physique d'Olivia.
Mais après j'ai compris, promis. Olivia, give me your boyfriend.

Le synopsys:
Oliva Pope est une experte en relations publiques et traîne dans les coulisses du pouvoir aux Etats-Unis. Ca veut dire qu'elle cotoie des gentils et des gros méchants et qu'on dépeint la scène politique sous tous ses abords, le paraître et l'être.
Olivia Pope a eu une relation avec le président des Etats-Unis et a donc décidé de prendre ses distances avec la Maison Blanche et créée sa propre équipe.
En gros, vous un problème insolvable, un cadavre dans le placard, le couteau dans la main, zhou, Olivia à la rescousse.


Cette série TV est tirée d'une histoire vraie, celle de Judy Smith.
Elle a combiné des études de relations publiques et de droit et a géré des affaires extrêmement connues: au hazard, Monica Lewinsky ça vous dit quelque chose ?
Mais aussi George W. Bush et Clarence Thomas, juge de la Cour suprême accusé de harcèlement sexuel. Des histoires qu'on retrouvent complètement dans la série.
Pour info, Judy Smith a aussi écrit un ouvrage sur la manière de gérer les crises, Good Self, Bad Self: Transforming Your Worst Qualities into Your Biggest Assets. Pas encore lu, mais la série m'a suffisamment convaincu pour avoir envie de tourner les pages.

La série c'est donc un mélange de Borgen et de House of cards, et vous le savez j'adore les séries politiques. Ca change de la tonne de séries TV qu'on a eu sur les hôpitaux, na, chacun son tour.
Du réel et du cash. On voit les liens avec les médias, la justice, les agences de sécurité, la vie de première dame, les sacrifices personnels de chacun pour leur carrière etc...
Le rythme de la série s'enchaîne, vite, très vite, on ne s'ennuie pas une seconde. Quand on pense glisser dans un rytme plus pépère, hop, un nouveau rebondissement retentit et c'est reparti!
Par contre ça devient très vite addictif, à ne commencer donc que si vous avez du temps devant vous.


J'ai adoré les clins d'oeil à l'actualité: Julian Assange, Edward Snowden, le slogan "yes you can" glissé dans une conversation anodine... J'ai aimé que la réalisatrice n'ait pas eu peur de faire face à ces sujets délicats qui touche son pays.

Et devinez quoi ? Michelle Obama a avoué être accro à la série Tv.

Cette série TV m'a donné envie de lire des biographies de président et de première dames américains.
Allez savoir pourquoi.

samedi 1 février 2014

Les petites douceurs au thé vert

Au Japon, le thé vert tient une place importante.
Quand on vous sert un plat, vous avez toujours droit à votre petite tasse de thé avec. Et généralement, le thé est gratuit dans les restaurants japonais.

Toutefois, il ne faut pas confondre le thé vert et le matcha.
Le matcha est un produit assez luxueux, cher et pas si facile à trouver. C'est aussi une des spécialités de Kyoto.
On la consomme généralement lors des grandes occasions avec des sucreries comme les mochi ou wagashi.
Le thé vert, disons que c'est la gamme en dessous que vous pouvez consommer au quotidien, car plus abordable.

Les aliments traditionnels et importés au Japon sont souvent détournés à la japonaise, pour satisfaire les goûts des clients.
Ce qui donne des résultats auxquelles on aurait pas pensé, mais qui sont délicieux. Je dois avouer que dans l'ensemble, les douceurs au thé vert sont vraiment très bonnes.
L'avantage des desserts au thé vert c'est que vous avez une petite note sucrée, discrète, parfaite pour combler ce petit creux dans votre estomac sans vous écœurez.

Petit tour d'horizon de ce que j'ai pu déguster:

Mon préféré: le kit kat au thé vert

Kit kat au thé vert, avec la couleur et le goût! ;-)


Le kit kat au Japon c'est tout simplement la folie. Ou le paradis.
Vous en avez pour absolument tous les goûts.
Mais j'y reviendrais dans un prochain billet ;-)

Le matcha latte:

Matcha latte
Dans la plupart des cafés du type Starbucks, Doutor, etc, vous trouverez toujours le matcha latte, soit lait au thé vert. Un délice! C'est la combinaison parfaite en cas de petit creux, pour un dessert qui n'en est pas vraiment un!
Le plus délicieux que j'ai pu goûter est de très loin, celui de Starbucks.


Pocky au thé vert:

Pocky au thé vert, très généreux en chocolat!

Les pocky c'est notre équivalent Mikado. Sauf que la gamme des goûts est bien plus variée: fraise, noix, chocolat blanc (le fameux pocky panda), noir, fruits de la passion etc...


Mousse au thé vert:

Mousse au thé vert avec haricots rouges et crème


La glace au thé vert:

Glace au thé vert, idéal pour se rafraichir l'été


Le plus improbable: la poudre de cacao au thé vert!

Poudre de cacao Van Houten au thé vert
Alors ça peut en rebuter plus d'un au départ, mais je vous assure que le goût est divin. Vous retrouvez une subtile combinaison entre le goût du chocolat et le thé vert. C'est une véritable drogue. Si vous commencez vous ne pourrez plus vous arrêtez!
J'ai testé plusieurs marques, à ce jour Van Houten est la meilleure!


Et enfin, le chocolat au thé vert:

Chocolat au thé vert meiji

Alors vous aurez le choix niveau marques.
Il y en a au goût plus ou moins prononcé, selon vos préférences!

Mais il y a aussi: 
Le café au thé vert: j'avais goûté celui de Nestlé mais je dois avouer que je n'ai pas beaucoup aimé. C'était trop sucré et ça ressemblait davantage à un dessert écœurant.


  

Les anman au thé vert:
Vous savez, habituellement ce sont des boulettes de viande, sauf qu'il existe aussi la version sucrée aux haricots rouges (non pas le légume) et aussi, celle au thé vert.






Et tout ce qui est plus classique: cookies, cakes, macaron, éclair au chocolat etc...
  
Si vous avez envie de faire des douceurs au thé vert, rien de de plus simple!
Il vous suffit d'acheter de la poudre de thé vert (mais pas du matcha hein! C'est inutile pour les desserts!) et de la glisser dans vos recettes.
Succès et exotisme assurés!

Et puis il parait que le thé vert est très bon pour la santé.
Le chocolat un peu moins.
Alors du chocolat au thé vert, les effets s'annulent non ? ;-)

vendredi 31 janvier 2014

7 choses à faire pour lutter contre la procrastination


On connait tous le fameux "demain, je m'y mets". C'est bien connu, demain est toujours un meilleur jour.

Alors déjà, il vaut mieux se demander pourquoi on repousse toujours tout, histoire de bien combattre nos démons. Voici une petite liste des causes potentielles:

La peur de ne pas réussir: mieux vaut ne rien faire que de faire face à son échec
L'ennui
Une flemme monumentale
La fatigue
Un manque de temps
A l'inverse, le fameux "je suis large"
Des chosess à faire plus importantes



Alors que faire pour lutter contre la procrastination?

- Etablir une liste des choses à faire dans la journée. Mais réalisable dans la journée, et s'y tenir.
 Ca permet de savoir par quel bout prendre ce petit monstre de procrastination: bref bien s'organiser!

- Couper internet. C'est un mangeur de temps terrible. Vous serez sans cesse tenter de checker vos mails, facebook, twitter et autres comptes. Il existe plusieurs moyen de bloquer sa connexion pour un temps donné. Ex: freedom

- Couper son téléphone: aucune tentatiton de sortir ou de répondre à l'appel irrésistible du mojito

- Se mettre dans un pièce où rien ne vous appartient: la bibli, un café

- Ne pas réfléchir sur les tâches qui nous attendent. On s'y met en mode mécanique et c'est tout.

- Bien dormir: hé oui, parfois cette envie de ne rien faire vient tout simplement du fait que vous n'avez pas assez d'énergie pour faire quoique ce soit.

- Avoir un témoin: pas de mariage hein! Juste quelqu'un qui sera aux courants de vos activités et suivra votre progression. Histoire de vous mettre une petite pression à la "big brother is watching you". Savoir que quelqu'un sera au courant de votre inactivité vous poussera à vous bouger les fesses

- Vous accorder une récompense quand vous avez réussi votre challenge. Une petite douceur, un moment série TV, une séance shopping, bref faites vous plaisir. Maintenant vous l'avez bien mérité ;-)


vendredi 24 janvier 2014

La déco eco-friendly du frigo: kawaierie n°1

Dans la série Kawaierie auquelle on ne résiste pas, je demande le fridgeezoo !

Le Japon c'est un peu le royaume des objets trop mignons qui vous semblent soudainement indispensables. Alors que vous savez pertinemment que, non, vous n'en avez pas tant besoin, que c'est inutile, c'est peine perdue, il vous le faut maintenant. 
Oui, je suis faible.

Tout commence en haut de la mairie de Tokyo à Shinjuku.
Alors, déjà qu'est ce que je fais là-bas? Rien d'administratif, mais tout en haut, il y un observatoire gratuit d'où vous pouvez voir tout Tokyo. Et c'est magnifique la nuit, on dirait un océan de lumières (whaaaa c'est beau ce que je dis). Et forcément, au milieu de la salle, vous avez un espace pour les cadeaux, comme partout au Japon.
Me promenant innocemment au milieu de cette marée de tentation, me voilà face à un objet que j'avais déjà vu sur quelques sites, et que je voulais vraiment: le fridgeezoo.

Le fridgeezoo, mais kézako? (oui, aujourd'hui je fais dans la rime):

Le fridgeezoo morse - version japonaise "classique"

Ces animaux représentent ceux qui sont menacés par le changement climatique et la pollution atmosphérique. Leur environnement mis en danger par l'activité humaine, ces petits animaux ont donc décidé de déménager et c'est dans votre frigo qu'ils ont élu domicile.
Les animaux des régions bien froides ont pris la forme de brique de lait, comme le mien.

Il en existe 3 types:
en japonais classique (comprenez le dialecte de Tokyo), les dialectes de quelques régions (Osaka, Okinawa, Tohoku...), et enfin, en anglais. Y'a pas de raisons qu'il n'y ait que les japonais qui dépensent leurs sous dans des c****.

Les voix sont celles de chanteurs japonais Romance crew que je ne connais pas du tout.

Le concept est simple: vous le mettez en mode on, au milieu de vos plats à réchauffer légumes et vous fermez la porte. Chaque fois que l'ouvrirez, votre nouvel ami vous parlera.

Côté conversation, notre ami à poil qui n'en a pas vraiment est plutôt bavard.
Chaque animal a ses propres phrases, à chacun(e) ses préférences donc.

Le phoque est juste trop chou, parce qu'il a la voix d'un enfant.

Je vous laisse admirer le résultat sur cette vidéo avec des sous-titres en anglais.



J'ai choisi le morse. Parce qu'il a des grandes dents, qu'il était trop chou et que contrairement à l'ours blanc (ô, petit ours blanc, que j'ai longtemps hésité), lui, il est bien visible.
Et en plus il râle.

Alors voilà, quand je l'ai vu, j'ai craqué, je me suis dit, "toi tu vas atterrir dans mon frigo", on est fait pour s'entendre.

Et il me fait trop rire. 
J'oublie à chaque fois qu'il attend sagement dans le noir que j'ouvre la porte et que lui il ouvre sa grande gueule.
J'ai donc droit à un "Konnichiwa" (bonjour), yahoooo (l'équivalent de notre ohé en haut des montagnes. A croire qu'il y a de l'écho dans mon frigo), quand je mets du temps: "qu'est ce que tu cherches ?", et quand la porte reste ouverte, voilà, enfin, il râle "il fait trop chaud!!!".

Par contre je vous préviens, c'est même pas la peine d'essayer d'avoir une discussion sérieuse devant votre frigo. Votre nouvel ami détruira toute ambiance un peu solennelle. A évitez donc en cas de déclaration enflammée soudaine dans votre cuisine.

Et même que je lui ai donné un nom: Mushu (oui, oui comme dans Mulan).
Et comme je suis une fille trop sympa, je vais pas le laisser tout seul dans le frigo, je vais aller lui chercher un pote.

Je suis foutue.



jeudi 23 janvier 2014

Revenir pour mieux repartir

Dans quelques mois, je vais devoir retourner en France.
Et j'appréhende déjà ce retour. Parce que je ne le veux pas.
J'ai désiré cette parenthèse de la vie parisienne pendant très longtemps.
Une envie de m'échapper, de connaitre autre chose, d'autres gens, d'autres expériences.
Une autre vie à l'autre bout du monde.
La France ne m'a pas manqué pendant cette année passée au Japon, mon autre pays.

Partir et revenir c'est plutôt dur. On se sépare de tout deux fois, pour l'aller, pour le retour. On dit des au revoir qui pour certains sonnent comme des adieux. Les relations établies semblent soudain trop fragiles pour durer au-delà d'un océan. Et d'autres semblent scellées pour la vie. Le monde ne semble pas si grand, avec la promesse que, "on se retrouvera à Paris, Tokyo ou ailleurs dans le monde".

"It's a small world after all"
Et pourtant on doit revenir. Refaire face à son passé en ayant conscience que rien ne sera totalement comme avant. J'ai évolué, ils ont évolué. Et ce "je" et ce "ils", autrefois si proches semblent séparés par un mur invisible fait de souvenirs qui n'ont pas été partagés ensemble.

J'ai de la chance. Une famille qui m'a soutenu, des amis qui ne m'ont pas oubliés et qui sont venus me voir. Je crois aussi qu'ils m'ont bien compris (comme de Gaulle et les français), parce qu'ils ont un profil international. Etrangers, franco-quelque chose ou ayant déjà vécu à l'étranger. Et on ne remplace pas une expérience.
Ils savent aussi que ce retour sera très dur pour moi. J'imagine que c'est déjà une chance qu'ils en aient conscience.

Et d'autres amis, dont je n'aurais jamais soupçonnés que ça se passerait comme ça, qui sont passés aux oubliettes. Un peu de tristesse remplacée par une certaine lucidité: maintenant je sais qui sont mes vrais amis.

Revenir, c'est un peu mourir
Revenir c'est laisser un peu de soi ici, c'est se réadapter là-bas.
Revenir c'est oublier peu à peu, quand les visages deviendront de plus en plus flous, que les souvenirs s’estamperont et que ma mémoire me fera défaut pour laisser la place à d'autres. 
Ils disent que c'est la vie.
Mais moi, je ne veux pas revenir. Revenir c'est choisir et moi j'en suis incapable.

Mais bon, comme a dit une amie: "revenir? Oui, pour mieux repartir!"
Alors espérons qu'elle aura raison...

vendredi 17 janvier 2014

Un peu de Paris à Tokyo

Et oui, depuis la France, Tokyo c'est un peu le bout du monde. Et pourtant quelques un de mes amis sont quand même venus me rendre visite.

Et donc cette semaine, une copine est venue passée ses vacances au Japon et c'était l'occasion pour moi de me glisser dans la peau d'un guide et/ou d'un touriste. Regarder cette ville avec des yeux nouveaux, la redécouvrir même si je la connais si bien...

L'occasion de retourner dans des endroits que j'aime beaucoup alors que je ne prends jamais le temps d'y aller. De découvrir enfin des lieux où je veux aller depuis si longtemps. De faire des trucs de touristes qu'on ne fait jamais quand on vit dans une ville.

Et puis évidemment, avoir une copine française qui vient vous voir, c'est un peu de Paris à Tokyo.Vous savez ces petites choses du quotidien :


Les magazines féminins qui coûtent un bras à Tokyo (8euros!):

Achetés à l'aéroport juste avant le départ. Merci coupine! ^_^

Les petites douceurs:



Et surtout l'occasion d'avoir les derniers potins croustillants entre filles:



Bon et sinon, on a fait quoi?

L'intérieur du Parlement
Le parlement japonais ou la Diet/Kokkai国会:
(En japonais, on dit Kokkai et pas diet. J'ai glissé diet quand j'ai dit à ma grand- mère que j'allais emmener ma pote là-bas et elle a cru que j'allais la mettre au régime. Bref, ça m'a bien fait rire.)

Alors forcément, c'est pas le premier endroit où vous pensez à aller quand vous êtes touristes. Mais comme on est intéressé par la politique, ça nous a semblé être une évidence. Et puis c'est gratuit, na.

Le parlement japonais se situe non loin du quartier de Kasumigaseki, le coeur politique du Japon. Sa construction a débuté en 1920 et s'est terminée en 1936.
La Constitution actuelle est entrée en vigueur le 3 mai 1947 et a été rédigée par les américains. Elle fait souvent l'objet de forts débats parmi les politiques, notamment en raison de son article 9:
« Chapitre II. Renonciation à la guerre
Article 9. Aspirant sincèrement à une paix internationale fondée sur la justice et l'ordre, le peuple japonais renonce à jamais à la guerre en tant que droit souverain de la nation, ou à la menace, ou à l'usage de la force comme moyen de règlement des conflits internationaux.
Pour atteindre le but fixé au paragraphe précédent, il ne sera jamais maintenu de forces terrestres, navales et aériennes, ou autre potentiel de guerre. Le droit de belligérance de l'État ne sera pas reconnu. »
La Chambre haute, des Conseillers

On a pas le droit de prendre des photos à l'intérieur du parlement, mais c'est magnifique.
Pas de panique si vous ne parlez pas japonais! A l'entrée on vous distribue un pamphlet en anglais, car le guide effectue le tour en japonais, et dans cette salle vous aurez droit à un enregistrement anglais pour les explications!

Des lycéens étaient aussi avec nous, et forcément on a pas pu s'empêcher de prendre en photo, leur prof les prendre en photo. Parce que c'était trop cliché et comme il nous faut pas grand chose, ça nous a fait marrer:

En fond, le parlement


Tokyo by night, depuis le restaurant à côté de chez moi:

On aperçoit au fond la tour Tokyo Sky Tree et
la roue d'Odaiba

La suite de nos péripéties tokyoïtes bientôt!